Virtuoses en réalités subjectives

Au-delà de la réalité physique, notre expérience relève d’une boucle de rétroaction participation-interprétation. Nous construisons la réalité à laquelle nous répondons. Notre cerveau nous trompe et nous n’y pouvons rien. Es-tu prêt à faire face à tes illusions ?

Virtuoses en réalités subjectives
Photo by Sachin Khadka / Unsplash

Vous avez probablement remarqué, si vous avez lu plusieurs articles ou écouté leurs versions audio, que ma réflexion repose sur l’idée que nous créons notre réalité sur la base de nos perceptions et interprétations.

Certes, je pense qu’il existe une réalité physique tangible qui influence significativement divers aspects de notre vie.
Cependant, quand il est question de notre expérience du monde, de notre communication, de nos relations, celle-ci n’est que NOTRE réalité.
Dans certains cas, il nous est même impossible de voir autrement alors que nous savons que la « réalité » est différente[1].

« Se Regarder Voir… et se voir regarder » est la pratique par laquelle j’essaie d’être conscient que chaque instant, histoire, choix, dialogue intérieur, sensation, perception n’est qu’une réalité parmi des milliers d’autres.
Tout cela étant influencé et influençable à chaque instant par les conditions dans lesquelles je suis immergé.

C’est une façon de rester curieux de la manière dont je crée cette réalité, de la manière dont les autres la façonnent et des interactions que cela engendre.

Je n’oublie pas que ce regard n’est qu’une nouvelle interprétation. Ce regard est lui aussi une réalité possible qui émerge à partir de la configuration d’éléments liés à ma mémoire, mon contexte, les théories ou pratiques que je connais, etc.

Confort et inconfort d’une carte du monde dynamique