Violence verbale
Je poursuis l’exploration de l’autocensure en plongeant dans la dimension violence. En quoi mon action de parole maintenant contribue-t-elle à une société humaine et bienveillante dans le futur ?

Cet article est la suite de celui intitulé « Victime d’autocensure » que je vous invite à lire ou écouter.

La semaine passée, je me suis observé dans mes propres dynamiques d’autocensure¹ et cela m’a mené à distinguer 4 zones.
J’ai nommé l’une d’elles « violence² » : lorsque je ne censure³ pas mes propos alors que je devrais le faire.
C’est la violence par manque délibéré d’autocensure.
Je réalise progressivement l’étendue des implications de ce thème : censurer ce que je dis et la pertinence de le faire (et l’ensemble des combinaisons possibles). C’est une dynamique très complexe aux contours parfois flous et souvent mouvants.
Il y a les évidences, les zones grises et un large éventail de nuances que j’explore (très partiellement) dans cet article.
Je l’aborde ici sous l’angle de la parole, la violence verbale, même s’il me semble que celui des comportements m’en apprendrait autant.
Comme chaque fois, Se Regarder Voir et se voir regarder est très riche pour moi. J’espère que c’est aussi le cas pour vous.
La violence par manque délibéré d’autocensure
Lorsque je ne censure pas mes propos alors que je devrais le faire.