Penser en morceaux

Le fragment peut être arme de manipulation massive et graine des plus grandes découvertes lorsqu’il révèle la partie intègre d’un tout plus grand. Penser en morceaux volatilise le sens et engendre sa création. Qu’apporte la distinction entre fragment et holon au sens de mon expérience ?

Penser en morceaux et distinguer le fragment du holon, de la partie d’un tout et du tout lui-même.
Photo de Alexander Grey sur Pexels

Une conversation, il y a quelques semaines, m’a invité à distinguer un fragment de la partie d’un tout.

Nous explorions plus spécifiquement l’idée de confondre le fragment avec la partie d’un tout et les conséquences de cette confusion sur notre manière de considérer une situation et les choix et les actions qui en découlent.

J’ai choisi de prendre un peu de temps pour voir ce qui s’y cache pour moi, car :

  • Cette distinction remonte régulièrement à ma mémoire et se manifeste à ma conscience dans différents moments de la vie quotidienne.
  • Cette idée résonne avec le passage Vivre en paradoxes de ma chronique hebdomadaire précédente.

Lorsque j’écoute la radio ou que je lis un post LinkedIn, j’ai souvent l’impression de recevoir des fragments déguisés en partie, pas la partie intègre d’un tout, et cela peut me conduire à la curiosité tout autant qu’à la colère ou au désintérêt.
Cela provoque pour moi la sensation d’être manipulé autant que celle d’être un génie lorsque des morceaux s’emboîtent soudainement.

Ce phénomène se produit aussi dans des situations professionnelles, ce qui affecte, je crois, les choix et les actions qui en découlent.

Penser en morceaux peut servir à y voir plus clair autant qu’à créer la confusion.
Je m’observe dans ce paradoxe.