Infinie métamorphose
Nous réagissons à une réalité créée en interprétant l’expérience dans laquelle nous baignons. Notre mémoire parcellaire influence chaque nouvelle interprétation. Notre cohérence et notre identité sont en infinies métamorphoses.

Me transformer c’est un peu comme jouer à Jenga :
- Je peux déplacer beaucoup de pièces sans m’apercevoir que j’influence l’équilibre global.
- Au bout d’un moment, chaque mouvement de pièce devient un défi pour la stabilité de l’édifice.
- Puis je retire une seule pièce et tout s’écroule.
Me transformer c’est une accumulation de gestes, de choix, d’événements et d’influences qui se produisent sur une échelle de temps plus ou moins longue et un nombre d’interactions plus ou moins grand.
Bien souvent, comme lors du jeu, je ne prends en considération que l’objet externe que je manipule et les personnes avec lesquelles je joue.
Pourtant je fais partie du système, en tant que corps physique qui agit. Mais pas seulement.
Je fais partie du système en tant que « pensée » ou « système de pensée ».